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Les sources d'inconfort dans le logement

L’inconfort à l’intérieur de l’habitat peut généralement prendre trois formes : thermique, phonique ou visuel. Vous pouvez facilement les identifier, mais les supporter plus ou moins selon votre mode de vie et vos habitudes quotidiennes. 

fotolia_93454902_l_1 Pour ce qui est de l’inconfort thermique en hiver, on identifie plusieurs sources : 
-    La température ambiante à l’intérieur du logement
-    La répartition de la température ambiante du logement entre les pièces
-    L’écart de température entre les murs côté intérieur et la température ambiante de la pièce
-    La qualité de l’air ambiant

Quelle température idéale à l’intérieur du logement ?

Pendant les périodes froides, il est d’usage de maintenir une température intérieure moyenne de 19 °C notamment dans les pièces principales et de nuit. Pour cela, une bonne isolation des murs, des portes et fenêtres de la maison pour éviter les courants d’air, se révèlera indispensable. Vous devrez également assurer un bon renouvellement de l’air pour maintenir cette température ambiante. Ce sont les trois conditions de réussite du confort d’hiver.


A noter que chauffer de 1°C de plus ne vous apportera pas forcément une meilleure sensation de confort, mais en revanche augmentera votre consommation d’énergie de 5% ! Mieux vaut miser sur l’isolation de vos parois afin de pouvoir chauffer modérément le logement.
 

Quid de « l’effet paroi froide » ?

Dans un logement, la température des parois varie selon la température intérieure et extérieure.
Une différence de température de quelques degrés entre la température ambiante et celle d’un mur ou d’une fenêtre fait frissonner et cela même si la température ambiante est de 19 °C. Ce sentiment de gêne apparaît dès qu’il y a plus de 3 °C d’écart entre la température de l’air intérieur et la température des murs, un phénomène que l’on appelle « l’effet de paroi froide ».
La solution ? Des parois isolées afin de parvenir à une température équivalente à celle de la pièce intérieure.

Vous pensez peut-être qu’isoler à l’intérieur est synonyme de perte de place… Sachez qu’un mur bien isolé est à la température de la pièce, et qu’il est donc possible d’y accoler meubles et autres objets le long de celui-ci… chose impensable avant puisqu’il était trop froid !
 

Pour un air ambiant sain

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L’usage quotidien d’appareils de cuisson ou de lavage (douche, lave-linge…) génère de l’humidité à l’intérieur de l’habitat.

A titre d’exemple, une famille composée de quatre personnes peut produire jusqu’à 12 litres d’eau par jour en moyenne, soit par l’humidité qu’elle émet elle-même (respiration, transpiration), soit par l’humidité qu’elle créée par ses occupations quotidiennes (lessive, cuisine, douche…). 

L’humidité – ou la sensation d’humidité – à l’intérieur de l’habitat est également source d’inconfort. Au-delà de respirer un air malsain, peut apparaître une détérioration de la construction, comme des moisissures, des tâches noires et autres odeurs…
Comment en arrive-t-on là ? Si l’écart entre la température de l’air ambiant et la température des murs est de plus de 5°C, l’eau, présente sous forme de vapeur d’eau contenue dans l’air, se refroidit au contact de la paroi et passe à l’état liquide : des gouttelettes de condensation peuvent apparaître sur les murs. D’où la nécessité d’avoir des parois bien isolées.

Mais une isolation seule ne suffit pas et doit être combinée à un système de ventilation adapté à l’usage et l’occupation du logement, ainsi qu’à une aération quotidienne !

En conclusion, pour un confort thermique en hiver :
-    Isolez les parois intérieures ou extérieures avec des systèmes d’isolation performants
-    Veillez à maintenir l’étanchéité des portes et fenêtres
-    Adaptez un système de ventilation adéquat au logement et au mode de vie de ses occupants