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Nous innovons depuis 1926

Nous innovons depuis plus 85 ans pour apporter à nos clients des produits performants qui répondent à tous leurs besoins avec le plus faible impact possible sur l’environnement.

L’ERE DES PIONNIERS

1926 : Création de la société d’études verrières appliquées ou SEVA, à Chalon-sur-Saône. Chargée de concevoir et d’entretenir les machines de la toute nouvelle usine de fabrication de bouteilles de Saint-Gobain, la SEVA devient rapidement le « mécanicien » de l’ensemble du Groupe. Elle fournit également les assiettes de fibrage servant à fabriquer la laine de verre.
1930 : La Maatschappij tot Beheer en Exploitatie van Octrooien, société néerlandaise codétenue par Saint-Gobain et la famille Bicheroux, acquiert les droits du procédé Hager et dépose le brevet en Allemagne. C’est le premier pas de Saint-Gobain dans l’industrie de la fibre de verre.
1932 : Le verrier américain Owens-Illinois invente un procédé industriel de fibrage du verre par soufflage sur un tambour. Cette méthode nouvelle surpasse ce qui existe en Europe tant en termes de qualité de la fibre que de productivité. Saint-Gobain en acquiert les droits pour se lancer dans l’isolation.
1936-1938 : En deux ans, le Groupe Saint-Gobain construit un outil industriel de production de laine de verre. Il achète coup sur coup la Glasswatte en Allemagne et la Soie de Verre à Soissons, en France. 

  • A cette occasion, Isover est créé. Cette nouvelle société achète ensuite une usine à Rantigny pour y produire de la fibre « textile ».

1937 : L’accord entre Saint-Gobain et Owens-Corning est définitivement scellé à New York. Les signataires accèdent aux prodédés Gossler, Owens et Hager pour l’isolation ainsi qu’Owens et Corning pour le textile. Les améliorations techniques sont immédiatement diffusées. Le « pool » est né.
 

L’AGE D’OR DES INGENIEURS

1945-1946 : Pierre Heymes, jeune ingénieur d’essais, dépose coup sur coup deux brevet majeurs portant sur les procédés de fibrage. Le second, en particulier, décrit l’association de la force centrifuge et de l’action d’un jet de gaz chaud pour étirer le verre. C’est le premier énoncé du fameux principe de fibrage de Saint-Gobain.
 

1950 : Après les essais décevants de la machine LET (Laboratoire Etudes Thermiques), trop compliquée, décision est prise de la « retourner ». Heymes avait d’ailleurs déjà émis cette idée quelques années auparavant. La toute première machine TEL (pour LET inversé !), avec l’assiette de fibrage en bas, apparaît donc au centre de Billancourt avant d’entamer une campagne d’essais à l’usine de Rantigny.
 

1957 : Ça y est ! Après sept ans de mise au point, le TEL- en fait le Supertel, comme l’appellent les chercheurs- entame sa carrière industrielle à l’usine Rantigny, où il supplante le procédé Owens. Gabriel Aufaure, directeur de l’usine, assume le risque. Un pari rapidement gagné, puisque le TEL, supérieur à tous les autres procédés, va bientôt conquérir le monde.
 

1957-2007 : En un demi-siècle, près d’une centaine de lignes de production TEL ont été installées dans le monde. Cette technologie a gagné tous les continents. En même temps s’est constitué un véritable réseau de licenciés.
 

1960 : Début de la construction du Centre de Recherches Industrielles de Rantigny, plus connu sous l’acronyme de CRIR. Véritable centre de recherche de développement, il associe trois laboratoires fondamentaux (chimie, physique et applications) à des lignes pilotes d’échelle industrielle. La recherche a enfin trouvé sa place.
 

1967 : A travers CSG, une joint-venture créée entre Saint-Gobain et CertainTeed pour vendre de la laine de verre aux Etats-Unis, le TEL vient concurrencer Owens Corning sur son propre territoire !
 

1973-1979 : La guerre du Kippour (1973) puis la révolution iranienne (1979) provoquent deux chocs pétroliers qui marquent la fin des Trente Glorieuses. C’est la crise. L’énergie étant devenue chère, l’isolation a soudain le vent en poupe. Prise de conscience des industriels du bâtiment sur la dépendance aux énergies fossiles et apparition des premières règlementations thermiques.
 

LE TEMPS DES TEMPETES ET DES ADAPTATIONS

1982 : Le groupe Saint-Gobain est nationalisé et, en décembre, une nouvelle équipe dirigeante arrive. Eric d’Hautefeuille prend la responsabilité de la branche Isolation et entreprend son redressement. Au menu : le développement international avec le rachat des licenciés et, surtout, l’exigence prépondérante de la prise en compte des besoins du client.

1984 : Le 12 mai de cette année-là, Saint-Gobain signe un accord de licence avec le verrier coréen Hankuk Glass Industries. Le Groupe poursuit ainsi sa conquête de l’Asie. Une usine de laine de verre est créée en 1986 à Inchon. Une nouvelle usine démarre en 2004 à Dangjin.

1986 : La privatisation de Saint-Gobain-Pont-à-Mousson est un succès. Malgré la multitude de souscripteurs individuels, le « noyau dur » de l’actionnariat revient peu ou prou à ce qu’il était avant la nationalisation. Jean-Louis Beffa prend la tête du Groupe le 23 janvier.

1986-2000 : Amélioration du service au client : informatique, logistique, palettisation… Successeur du Compact, le premier emballage innovant et dûment breveté de Saint-Gobain, le Multipack franchit une nouvelle étape. Tous les produits isolants sont maintenant disponibles sur palette dans des colis aux dimensions standardisées. Un plus pour la logistique d’Isover… et de ses clients.
 

LE REBOND ET LES NOUVEAUX DEFIS

1993 : Le rideau de fer est tombé. Un monde s’est ouvert et la branche Isolation de Saint-Gobain entame son implantation dans les pays de l’Est, où les besoins en matière d’isolation sont immenses. Premiers marchés concernés : la Pologne (création de Gullfiber Polska) et les pays baltes (ouverture des représentations en Lettonie, en Lituanie et en Estonie).

1997 : Isover met en place un procédé industriel unique : l’oxymelt, un four dédié au recyclage de la liane de verre. Grace à ce four, une grande partie des déchets générés dans les usines Isover sont fondus sur place et transformés en calcin (verre recyclé), qui constitue la matière première principale entrant dans la composition des laines de verre. L’oxymelt permet ainsi d’augmenter la part de calcin dans sa production. 

1998 : Signature le 16 mars du protocole de Kyoto (Japon). Le monde prend conscience du changement climatique et de l’ampleur de ses conséquences prévisibles si rien n’est fait pour diminuer l’émission de gaz à effet de serre. L’isolation des bâtiments, qui permettrait d’épargner chaque année des millions de barils de pétrole, devient un enjeu planétaire.

2000 : La mondialisation est une réalité, Isover en prend note. Toutes les filiales de l’isolation portent désormais le même nom et partagent le même logo jaune, avec son O caractéristique, dévoilé fin 1999 au salon Batimat de Paris. Isover devient une marque mondiale.

2004 : Depuis 1986, la recherche de Saint-Gobain tente de « fibrer » de la roche, ou du verre résistant aux hautes températures, avec le procédé TEL. Une avancée indispensable pour les applications navales et industrielles. En 2004, la nouvelle génération de laine de verre ULTIMATE est lancée. Depuis, elle accumule les succès et les médailles.

2005 : Saint-Gobain acquiert le groupe British Plaster Board (BPB), leader mondial des plaques de plâtre et du plâtre. Les deux activités (isolation et gypse) se complètent parfaitement, tant du point de vue des produits que des implantations géographiques. Le plus grand groupe mondial de l’habitat et de l’aménagement intérieur vient de naître.

2006 : Isover dévoile le concept de « Maison Multi Confort ». Combinant isolation thermique optimale, fenêtres isolantes, récupération de chaleur et sources d’énergies renouvelables, cette maison fraîche en été, chaude en hiver et protégée du bruit toute l’année ne consomme pas plus d’énergie qu’elle n’en produit.

2008 : La formation prend un nouvel élan avec l’inauguration d’un centre de formation Isover et Placo® à Vaujours (93). Cette même année, Isover élargit sa gamme de produits d’isolation thermique des sols et des planchers avec la gamme Epsisol, le premier isolant Isover en PSE dédié à cette application.
 

L’INNOVATION AU SERVICE DE L’HABITAT DURABLE

2009 : A l’heure de la Réglementation Thermique 2005, Isover développe des solutions destinées à promouvoir les maisons à basse consommation d’énergie (BBC). De nouvelles voies sont ainsi explorées : Isover s’engage notamment sur le chemin de l’Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE) en lançant sa gamme de laines Isofaçade. En parallèle, Isover lance sa nouvelle gamme de laines minérales G3 aux 3 garanties : Performances, Environnement et Santé.

2010 : Isover anticipe la RT 2012 en complétant ses systèmes d’isolation par une offre complète pour réussir l’étanchéité à l’air : c’est le système Vario Confort. 2010 est aussi l’année où Isover inaugure sa nouvelle usine HQE à Chemillé (49). Véritable concentré d’innovations au service de l’environnement, il s’agit de la 3e usine de laine de verre d'Isover.

2011 : L’année 2011 marque également le lancement de la première solution constructive complète Isover et Placo® : la Façade F4, une façade innovante pour l’enveloppe de bâtiments plus sobres en énergie, est née.

2012 : La technique de l’ITE prend un élan considérable sur les marchés résidentiels. Dans ce contexte, la façade ventilée crée de nouvelles opportunités : elle élargit notamment le métier des façadiers et des plaquistes, accompagnés par Isover dans cette évolution majeure de leur savoir-faire.

2016 : Lancement d’ISOVIP est le 1er isolant sous vide certifié ACERMI et sous Avis Technique en France. Isover présente son nouvel isolant, destiné à l'isolation des murs par l'intérieur. Isovip possède la meilleure performance thermique du marché (lambda : 5,2 mW(m.K).

2017 : Isover lance La Nouvelle Laine. Ce sont plusieurs années de recherche et de développement et un changement de paradigme dans sa manière de concevoir la laine de verre, qui ont permis à Isover d’aboutir à la création d’une nouvelle génération de laine de verre. Cette nouvelle laine a été étudiée pour répondre aux plus hautes exigences de performances, aussi bien phoniques que thermiques, et ce, quelle que soit la saison. Elle répond aux problématiques de froid, de chaud et de bruits rencontrés par les usagers des bâtiments. Mais pas seulement… Cette laine a été conçue dans le plus grand respect du confort des poseurs : c’est une matière douce, légère, agréable à poser, facile à manipuler et à découper, qui sera reconnaissable entre toutes grâce à sa nouvelle couleur : une belle couleur crème.

2017 : Isover signe l’acquisition de Buitex Recyclage et de son activité d’isolants en fibre de bois, sous la marque Isonat. Buitex Recyclage devient la société Isonat sas, désormais filiale d’Isover : un rapprochement sous le signe de l’innovation. Avec ce rapprochement, l’ensemble des gammes fibre de bois, flex ou rigides sont maintenues et continuent à être commercialisées sous la marque Isonat. Le dispositif industriel est renforcé ainsi que les forces de vente sur quelques secteurs. Le siège social est déplacé à Mably, où se trouve son usine. Par ailleurs, tous les moyens industriels, logistiques, marketing et commerciaux sont apportés à Isonat afin de poursuivre son développement.

2018 : Isover lance la « Démarche Isophonic » pour une isolation phonique simple, efficace et accessible. L’enjeu ? Démontrer que subir des nuisances sonores dans son logement n’est plus une fatalité. Cette démarche propose aux clients des outils de diagnostic, expérience sensorielle, solutions clés en mains pour les accompagner au mieux dans leur problématique acoustique.

2018 : Isover lance Isover Recycling, la première filière au monde de recyclage des déchets de laine de verre. Doté d’un outil industriel à la pointe et de la volonté d’augmenter la part de matière première recyclée dans la composition de ses produits isolants, Isover a développé une offre inédite en partenariat avec des professionnels du recyclage.

2019 : Saint-Gobain en route vers le net zéro carbone. Saint-Gobain s’engage ainsi à atteindre zéro émission nette de carbone d’ici à 2050, en ligne avec l’objectif de limiter la croissance des températures de la planète à 1,5°C. Cette ambition s’inscrit dans une démarche engagée par le Groupe depuis de nombreuses années pour limiter son impact sur l’environnement et contribuer à la décarbonation de ses marchés, une démarche partagée par Isover.

2019 : Rapprochement Isover et Placo® : deux leaders de la filière bâtiment qui préparent l’avenir ensemble. Ce rapprochement vise à accélérer leur développement en apportant au marché davantage d’innovation, de valeur et de service, pour le bénéfice de tous leurs clients. Isover et Placo® conservent leurs identités propres qui font leur renommée.

2019 : Le site Isover situé près d’Angers s’agrandit de 4.500 m2 pour accueillir une nouvelle ligne de production de laine à souffler et son four. Le joyau industriel d’Isover basé à Chemillé (Maine et Loire) se dote de cette nouvelle ligne de production de laine à souffler pour répondre à une demande croissante du marché de l’isolation en France. 

2021 : La Nouvelle Laine Isover obtient le label Solar Impulse Efficient Solution. Première laine de verre labellisée, cette distinction traduit la qualité des solutions proposées par Isover pour réduire l’impact de ses activités sur l’environnement, tout en répondant aux enjeux climatiques et aux problématiques des clients.

2021 : Isover lance Rénov’aides, un service à destination des professionnels RGE pour les aider à réaliser leurs montages et la gérer leurs dossier MaPrimeRénov’ et CEE, totalement gratuit. Isover accompagne donc les artisans RGE à mieux appréhender et compléter les dossiers de demande des aides de l’Etat et ainsi à développer leurs activités rénovation. Ce service est réalisé en partenariat avec Economie d’Energie (filiale du groupe La Poste, délégataire CEE et mandataire Anah).

2022 : Isover présente Isocoton, son nouvel isolant biosourcé en textiles recyclés. La nouvelle alternative responsable pour l’isolation intérieure qui donne une seconde vie aux vêtements. Isocoton est un isolant biosourcé performant, issu de textiles recyclés en local, ultra doux au toucher, confortable à poser et 100 % made in France.

2023 : Isonat double sa capacité de production d’isolants en fibre de bois qui passera à 19 000 tonnes de panneaux isolants de capacité annuelle en 2021 à 42 000 tonnes. Une production qui permettra d’isoler plus de 16 000 maisons/an à terme. Un investissement ambitieux et nécessaire de 10 millions d’€ qui s’inscrit dans l’anticipation de l’accélération des commandes publiques et privées à la suite du plan de relance.